Dis Péhun ... qu'aurais-tu fait à part médecine ?
J-16 avant les résultats.
Il m'a toujours été très difficile de répondre à cette question tant il était évident pour moi que je voulais devenir praticien hospitalier (médecin à l'hôpital public). Paradoxalement, je n'ai jamais eu l'audace (ou ai-je eu la sagesse qui sait !) de répondre à la question de la spécialité. On a tous une petite idée de la spé qui nous interesse, qui nous intrigue le plus par les clichés : la médecine générale parfois, la médecine d'urgence (Urgences powaaaaaa !), la chirurgie, la médecine interne (à la Dr House !). Parfois, ce sont nos expériences personnelles qui nous marquent et on souhaite exercer la spécialité qui a le "plus fait pour nous" quand nous en avions besoin.
Tous les étudiants de PAES ne passent pas par la faculté de médecine par vocation du métier. Il faut le dire, certains, minoritaires sûrement, auront choisi cette filière parce que socialement, ça le fait bien ; parce qu'ils n'avaient pas d'idée autre et que donc du coup ils tentent de se convaincre que médecin, c'est utile etc etc. Bref. Pour d'autres, ce sera une envie qui sera d'autant plus légitime pour eux qu'un de leurs proches appartient au corps de santé ; ils connaissent le vécu d'un médecin pour en avoir un en parent proche. Pour d'autres encore, ce sera une envie absolument abstraite puisqu'ils ne se voient pas faire autre chose, mais ils n'ont pourtant pas de réel vécu de la profession de par leur entourage. Enfin, pour certains, les expériences passées peuvent aider. Ils ont été sacrément malades, ont eu pas mal d'opérations petit, ont fréquenté le milieu hospitalier très jeune, et de là leur est venue l'idée, le besoin de faire ce métier. Tous les chemins mènent à Rome de toute façon !
Partout du postulat que je n'avais pas choisi d'aller en fac de médecine. J'aurais donc dû aller ailleurs. Quelques pistes :
- si j'étais né deux ou trois générations auparavant, j'aurais aimé être cadre chez France Telecom ou à la Poste. Eh oui, le service universel, apporter le téléphone et la proximité à tous ; c'était une belle épopée ! Aujourd'hui, je n'aurais sans doute pas fait ce choix (eh oui, la privatisation a guetté et guette toujours !)
- sinon, bah euh ... rha c'est dur hein. Bah. Euuuuuuuuuuh. Non. Je ne vous le dirai pas. Na ! Peut-être après les résultats.
Tada. Billet avorté !